circulez, il n' y a rien à voir
c' est par inadvertance en me connectant sur la rtbf ( télévision belge francophone) que j' ai appris que des attentats avaient eu lieu à Paris
car, au même moment, les chaines nationales françaises continuaient comme si de rien n' était leurs pitoyables émissions dites de divertissement
ce qui ne changera d' ailleurs rien pour notre jeunesse, laquelle ne s' informe plus depuis longtemps par ce média, lui préférant Youtube
et ce qui m' a surpris, c' est la réaction sans panique aucune de la population, même prise au milieu des attentats ( s' il y avait eu panique au stade, on aurait des milliers de morts)
le peuple français sait depuis toujours s' asseoir sur les morts, prix de notre liberté, en serrant les dents
je n' en dirai hélas pas autant des autorités
car, quand Pinot simple flic dégaine et court en direction des coups de feu, dressé dans son devoir, on mégote l' action face à une prise d' otage dont chacun se doute que chaque minute ne fait qu' ajouter des cadavres
on mobilise une brigade spéciale de police, on monte un plan d' action, bref il faut trois heures pour se décider à faire entrer de vive force dans le music hall
et ce dans une ville de garnison d' un pays où l' armée étant de métier, tous les militaires ont d' abord une formation de combattants eficaces et, à portée de main des armes individuelles, des moyens de protection, voire des moyens de vue nocturne
mais encore aurait-il fallu, dès la première bombe mettre en alerte les détachements opérationels des casernes, puis, au vu du type de terroristes auquel on affaire, les envoyer sans délai aucun entrer de vive force, les otages étant condamnés de toute façon
quitte à accepter quelque perte dans leurs rangs, pertes qu' eux mêmes acceptent en s' engageant
nom d' une pipe, monsieur le préfet de police, privilégiez dans le drame l' efficacité aux règles!!!
face au risque d' hommes armés lourdement, j' appelle à la dispersion des patrouilles; là seulement, il en restera un pour faire feu face à une arme de guerre; le spectacle sécuritaire peut coûter trés cher face à un petit con avide de gloriole !!!
ensuite, messieurs du gouvernement, vos places ne sont pas dans la rue à chaud, où vous ne faites que causer un souci supplémentaire aux forces de sécurité, mais dans le centre de commandement opérationnel pour organiser la protection publique et la riposte, ou dans les médias pour galvaniser le peuple
d' abord en avouant que l' on ne peut protéger partout et tout le temps; si vous fermez les spectacles et les bistros, ce sera la file aux restos du coeur qui risque d' être prise pour cible...à moins qu' une aubette de bus, et dans une ville où le secours pourrait manquer !!!
nom de Dieu, soyez dignes du peuple auquel vous avez l' honneur de commander !!!! il sait être si magnifique dans l' épreuve...