la dishidrose: une saleté et un espoir

d' abord, la dishidrose est une forme d' eczema à vésicules suppurant un serum clair, qui atteint les mains ou les pieds

elle évolue par poussées pouvant atteindre deux mois avec un prurit intense, voire une sensation de brulure

ensuite, des phases de rémissions

l' origine des crises étant attribuée à un grand nombre de causes, dont une mycose à distance !? , le soleil, des antiinflammatoires, ou le stress; bref, on n' en sait fichtre rien !!!

on soupçonne une cause auto immune, plus qu' allergique

je vous en parle car Anne confesse en être atteinte, et avoir trouvé une moyen de s' en libérer rapidement ( rémission de longue durée, espérons le...)

Une infusion de henné naturel contribue largement à assainir la peau, en guise de lotion nettoyante. Une crème légère hydratante s'impose ensuite (peut-être une huile végétale sur la peau encore humide). Je répète aussi partout que le henné a guéri ma dishydrose sévère aux mains, que je traînais depuis mon adolescence. Adieu cortisone, depuis plusieurs années.

tout ce que la médecine propose pour traiter la dishidrose, c' est la désinfection à l' eau oxygénée ou au permanganate de potassium ( Dakin) et un traitement immunosuppresseur ( cortisone, voire cyclosporine), une éventuelle photothérapie et des anxyolitiques; les antihistaminiques ne traitant que le prurit

m' étant renseigné entre autres sur creapharma.ch, j' ai appris que le henné est connu de longue date comme cicatrisant asséchant des plaies, et on ne lui connait pas particulièrement de propriétés ni antihistaminiques ( les eczemas font partie des allergies), ni immuno réductrices

et on ne le connait pas non plus comme antiinflammatoire; mais, la thérapie de Anne ne présente pas de danger et peut toujours être proposée aux patients

par ailleurs, une autre plante connue pour aider à la cicatrisation, l' achillée millefeuille, provoque également un gainage pouvant sécher les plaies tout en les conservant en phase humide ( on peut se servir de sa décoction et y dissoudre 1% de sodium lauroyl lactylate pour faire  un nettoyant désinfectant doux)

donc, je propose une étude: si certaines personnes atteintes de rhume des foins pouvaient tenter de se passer une décoction de henné sur la plante des pieds ( esthétique oblige) on pourrait évaluer son efficacité antiallergique dans l' organisme entier; également pour d' autres maladies connues comme autoimmunes, un tel essai peut s' envisager sur des atteintes légères, en complément des traitements habituels

car, malheureusement, en france un généraliste ne peut pas adresser un patient à un autre généraliste se spécialisant dans une pathologie ( parcours de soins), et on ne peut pas mener d' études sur des maladies quasi rares et jamais consultées à l' hopital ...du moins au niveau des généralistes...quant aux spécialistes libéraux...

Comments

[Anne]

J'ai épaté ma pharmacienne qui ne me croyait pas sur les propriétés du henné. Elle a consulté je ne sais quel bouquin (par chance il n'y avait que moi dans la boutique parce qu'elle a cherché un moment) et a bien constaté que le lawsonia inermis traitait depuis toujours, sous d'autres cieux, les maladies et les infections de la peau. Le résultat est là. Ma dernière crise de dishydrose date de plusieurs années, période où j'ai commencé le henné. J'étais traitée au Diprosone, de plus en plus souvent (récidives galopantes). Et puis, stop complet suite à un choc entre cette crème et du Kétoderm (horreur, douleur et laideur). Ma peau s'est complètement reformée en quelques jours, peut-être quinze; j'avais appliqué du henné d'abord sur mes cheveux puis sur mes mains. Bonne nouvelle: en lotion, ça ne colore vraiment que très peu (deux cuillères à soupe dans un verre d'eau). On laisse sécher et on rince à l'eau, cela jusqu'à amélioration, voilà. Si ça convient à d'autres qu'à moi... :-)

[chamanedaniel]

effectivement, pas mal de recettes existent, mais l' organisation du parcours de soins et le mépris des hospitalo universitaires à l' endroit des généralistes ne facilitent pas l' évaluation clinique

dans la mesure où ces soins ne présentent pas de danger, on peut les prescrire en thérapie complémentaire, mais il convient d' en établir des protocoles de soin ( dosage, mode et fréquence de prise)

et la sécurité sociale gagnerait à laisser cerains généralistes mener ce genre d' études en exception du parcours coordonné

[cheveux au vent]

Tout à fait d'accord avec Anne! Parfois, certains produits hors parcours médical pur permettent de soigner des pathologies.

Une personne de mon entourage a d'ailleurs réussi à calmer son eczéma grâce à de l'avoine.