asbl: quelques principes ( issus de l' expérience)
j' ai exprimé hier quelques craintes quant à l' avenir d' un mouvement de cosmétique propre, quand des arrivistes viendront se mêler aux authentiques convictionnaires qui composent aujourd' hui ce mouvement
car on peut toujours compter sur la nature humaine pour finir par pervertir à la longue les meilleures idées...
et les milieux d' affaires ont démontré leur capacité a compromettre les meilleurs....( pour s' en débarrasser)
je rappelle donc quelques principes ( vérifiés par expérience)
l' asbl a tous les droits, sauf de se répartir des bénéfices entre membres
mais j' en ai trop vu sombrer dans des scandales quand l' argent se met à couler à flots ( et actuellement dans le sport...)
donc, l' argent ne doit être qu' un moyen de réaliser en commun son but social, et, moins on est propriétaire, mieux on se porte
la crédibilité de toute critique ne vient que de l' indépendance, et de la clarté des principes
un fournisseur de labels doit le faire selon un cahier des charges clair et connu de tous, en constatant simplement l' observation de celui-ci
l' organisme certificateur, composé de gens d' expérience, devrait dans l' absolu, être extérieur à tout label, se contentant de vérifier et d' attester le respect du cahier des charges
seul le sérieux légendaire de Ecocert protège de la confusion, cet organisme étant en cosmétique propriétaire d' un label et organisme certiifcateur à la fois
il est toujours dangereux d' à la fois décerner un label et exercer une activité d' agent commercial de ses récipiendaires ( même si la commission est un don unitaire par article vendu), car l' asbl peut être tentée d' assouplir ses conditions d' attribution du label pour des raisons alimentaires;
ce devraient toujours être deux entités juridiques différentes
d' ailleurs, d' autres asbl parfaitement respectables ont besoin elles aussi d' un débat permanent pour toujours garder leur âme, surtout dans le commerce équitable et le développement nord-sud ( où le commerce est de règle)
et je rappelle que l' association qui réussit le mieux dans ses buts sociaux ( en l' occurence stabiliser les patients alcoolo-dépendants) se contente d' un préambule de quelques lignes, un programme en douze lignes, et des statuts également ne douze lignes
l' argent en étant la dernière préoccupation...et l' anonymat protégeant bien de la tentation du pouvoir !