chimie, quand tu nous tiens...
tout d' abord, ma consoeur Sarah( vissantebeaute) nous a trouvé un monoï de marque Biarrtiz
je rappelle à tous que le monoï, par détermination de la loi française est une base cosmétique constituée d' un macérat filtré de fleurs de gardenia tahitensis dans de l' huile ce noix de coco
et j' ai été surpris de trouver dans la liste inci de l' hydrogenated coco oil
ce produit venant de l' hydrogénation à chaud ( 160°c) de l' huile par de l' hydrogène issu du crackage de gaz naturel en présence de nickel réduit ( catalyseur)
il n' est pas non plus mauvais pour la peau, mais plus connu comme graisse végétale à frites, base de savons ( j' en sais quelque chose)
mais dans du monoï, ça fait un peu désordre...
maintenant, nous avons tous rencontré de l' acide caprylique, du caprylyl, et des esters caprylic/capric acid triglycerides dans les listes inci
bien sur, avec le couplet sur la noix de coco
or, on les extrait également de l' huile de palmiste ( noyau de palme) ou de la crème de laits , en particulier du lait de chèvre ( 15%)
ce qui explique la vogue pour les cosmétiques fermiers enrichis à ce lait
mais, dans l' industrie, on utilise surtout une autre voie: le ricin
en effet, le nylon 6-10 utilise de l' acide sébacique, acide issu de l' huile de ricin chauffée en présence d' un catalyseur, et laisse en sous produit de l' alcool caprylique ( caprylyl); on ne cultive d' ailleurs plus guère le ricin que pour cet usage
et l' oxydation de cet alcool donne de l' acide caprylique, lequel n' est évidemment pas perdu...
mais à ce sujet, qu' est donc devenu le nylon 11 ( rilsan ou nylon français) ? lui aussi produit par le ricin en ... 1942?
en attendant, l' acide caprylique ( donc l' huile de coco fractionnée ou caprylis) possède des vertus antiseptiques