à l' école (républicaine) de la consommation
un fait divers paru dans la presse il y a quelques mois: la lycéenne présentant des origines, ayant religieusement enlevé son hidjab devant la porte de son lycée
et le proviseur la priant de changer de robe, car la sienne est " islamique", et de lui dire qu' il accepterait une telle robe si elle était griffée d' une marque
je ne savais pas qu' il y avait des robes religieuses,simplement des vêtements austères, et je croyais que l' on respectait à tout le moins l' idéal de vie des élèves( entre deux expositions à la gloire de la libre sexualité, mais avec un préservatif)
mais voilà que l' on veut obliger les élèves à se fournir en vêtements griffés du bon faiseur; on ne tolère pas ce qui vient du commerce communautaire, encore moins ce qui vient de la machine à coudre familiale
ça fait déjà longtemps que l' on oblige les familles à posséder un ordinateur connecté ( et on s' étonne que des pères incompétents ne sachent pas où se connectent leurs enfants)
on oblige à des liste scolaires à acheter dans le commerce, entre les vêtements de sport, et l' assurance de la bonne compagnie brandie par les enseignants ( bien désintéressés, croyons le)
à coté de celà, on trouve dans nos classes de seconde certains élèves quasi illétrés, arrivés là par le passage automatique de l' école au collège et au lycée
mais aucun qui se trompe sur le prix d' une marque X ou Y; et personne ne les reprend quand ils associent à la possession des biens la valeur de la personne
et, disons le crûment: on se contrefout de la fourniture dans les quartiers pauvres de produits tombés du camion, à condition qu' ils soient de marque
mais gare à celui qui s' en prend à l' entrepôt de Aldi ou de Tati, car c' est là signe de décroissance criminelle
je ne féliciterai jamais assez mes frères et soeurs d' avoir confié l' éducation de leurs enfants à l' école confessionnelle; eux au moins ont appris que l' être prime sur l' avoir !!!!