cosmétiques: adaptons la législation
j' ai, hier, évoqué un problème législatif quant à la capacité juridique de produire des cosmétiques destinés à la vente ou à la distribution
en effet, la confédération helvétique se tenant hors de l' union européenne, tout en ayant un accord de libre échange, a une législation plus souple:
une formation par compagnonnage assez courte ( 3 jours) permet de produire ses produits cosmétiques; toutefois, la formule doit être validée par un expert toxicologue pour garantir la non toxicité générale ( sous réserve d' allergies)
et il semble que les cosmétiques suisses soient aussi surs que les français
alors qu' en France, il est nécessaire de s' entourer d' un pharmacien ou d' un ingénieur chimiste et de constituer un dossier avec études de non toxicité pour toute formule
ce qui a entrainé de fait un marché de façonniers, et des études sur faible nombre de sujets , lesquelles ne mettraient en évidence qu' un défaut gravissime...
je propose donc que soit établie une liste des composés habituels ayant prouvé leur non toxicité par l' incorporation dans de nombreuses formules commercialisées
et que l' on adopte une procédure simplifiée pour les formules ne contenant que ces composés, dans les limites des dosages préconisés
sachant que les cosméteurs home made ne sont pas des abonnés au centre anti poisons, et leurs fournisseurs sont des gens responsables !!!
en outre j' insiste pour que soient systématiquement mentionnées sur les sites de vente en ligne les listes inci des cosmétiques
car chacun à le droit de savoir ce qu' il se passe sur la peau ou les cheveux ( mieux vaut dire si un shampoing solide est un savon ou un syndet)
et chacun réagit différemment à un même composé, et finit par savoir ce qui lui réussit ou pas, voire lui est nuisible ( allergies)
ne pas mettre en ligne la formule entraine la suspicion, et est imbécile dans la mesure où l' emballage produit doit, lui, la mentionner ( c' est envoyer le client dans un magasin physique)