bio de grandes surfaces: des progrès
il y a un an, personne n' aurait cru que Mini puisse un jour écrire un article à la gloire d' un shampoing Mixa
ni non plus d'aucune marque bio en grande surface
ce n'est pas que ma consoeur soit devenue laxiste; elle est toujours la Saint Just de la liste inci, ce qui lui a valu pas mal de menaces de poursuites
mais force m'est de constater que les formules bio abandonnent l' ammonium lauryl sulfate au profit de la combinaison cocamidopropyl betaine-coco glucoside-olive oil
pourquoi donc?
d'abord parce que on ne fait pas du bio à minima sans encourir la colère de la blogosphère spécialisée (au moins 10 000 lecteurs quotidiens pour Mini) et par le bouche à oreille une forte chûte des ventes
de nombreuses marques on donc renoncé au bio de grande distribution
la clientèle prenant l'habitude d'acheter sur internet à des petites structures complétant à leur façon la formule magique ci dessus
mais aussi par la prise de conscience dans les grands groupes d'une forte exigence dans la jeunesse, donc pour l' avenir
et surtout par l'arrivée dans les laboratoires R et D de jeunes chimistes...adeptes d'un authentique bio qui ont su bousculer les habitudes et forcer le service marketing à tenir compte du précédent foirage (aidés par l'ingénieur principal qui en a assez de ne faire que des formules marketing)
ce qui prouve qu'une minorité agissante suffit à sabrer la rentabilité de ce qui ne lui plait pas (révisez donc le seuil de rentabilité)
et que c' est nous qui avons le pouvoir par la somme de nos achats individuels
mais également qu'une fraction veut des solutions simples: mes papiers les plus lus concernent le savon, le bicarbonate et la farine de pois chiches; et ces lecteurs là ne sont plus des clients pour l'industrie....