les labels bio en cosmétique
contrairement à l'agriculture biologique, il n'y a pas de cahier des charges officiel pour ce qui est de la cosmétique bio
chaque distributeur de label (organisme certificateur) a donc créé le sien, dont 4 principalement connus
Ecocert, organisme certificateur agréé en agriculture bio, qui , appelé par des fabricants, a établi un label d'exigence moyenne
Cosmebio, organisme certificateur proche de la profession
Nature et progrés, asbl d'origine belge qui décerne avec sérieux une mention donnant droit au label officiel en agriculture bio, et s'est étendue à la demande des amis de Lemaire-Boucher, à la certification des produits dérivés
le BDIH, équivalent allemand de l'afnor et du bureau Veritas a établi un cahier des charges trés restrictif; il est pratiquement nécessaire à qui veut sortir du marché français
les exigences: pour Cosmébio, on refuse les ingrédients par trop controversés (parabens, peg) et l'on s'en tient à l'exigence que voici:
- Au minimum : 95% d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle.
- Au minimum : 95% des ingrédients végétaux sont issus de l’Agriculture Biologique
- Au minimum : 10% de l’ensemble des ingrédients sont issus de l’Agriculture Biologique
Nota : Les produits cosmétiques comportent souvent 50 à 80% d’eau par définition non certifiable.
celles de Ecocert:
- L’absence d’OGM, parabens, phénoxyéthanol, nanoparticules, silicone, PEG, parfums et colorants de synthèse, ingrédients provenant d’animaux (sauf produits naturellement par eux : lait, miel...).
- Le caractère biodégradable ou recyclable des emballages.
- Dans tous les cas, 95% minimum du total des ingrédients doivent être naturels ou d’origine naturelle.
- Pour le label Cosmétique biologique :
- 95% minimum des ingrédients végétaux de la formule doivent être issus de l’agriculture biologique.
- 10% minimum du total des ingrédients doivent être issus de l’agriculture biologique.
ajoutons que ces deux organismes décernent également un certification "ecologique" ; en gros, éxigence divisée par 2
pour Nature et Progrés:ce label n'autorise d'animal que les productions sans abattage, interdit tout ce qui est controversé, y compris l'huile de palme et ses dérivés; tous les produits végétaux doivent être bio; assez restrictif quant aux sulfates
on entre ici dans les labels exigeants..;
maintenant, le BDIH
outre l'exigence de matières naturelles et issues de l'agriculture biologique identique aux labels français, on n'a le droit qu'à 800 matières chimiques reprises dans la positive list et qui exclue tout ce qui doit quelque chose à la pétrochimie
celui qui produira un démêlant efficace labellisé BDIH pourra prétendre au prix Nobel...
en résumé: les labels bio sont sérieux, même s'ils autorisent les sulfates sur bases végétales non ethoxylées (pas de XXXth sulfate)
les labels français sont plus souples, tolérant le cocamidopropylbetaïne,
Nature et Progrés est plus restrictif
et le comble de l'exigence (parfois trop), c'est le BDIH
un produit écologique est moins nature qu'un produit bio
les extraits de chartes de Ecocert et Cosmébio proviennent de leurs sites