une coloration non occlusive: dur, dur !!!
une charmante lectrice m' a fait parvenir des photos avant coloration ( quelques années), et actuellement
" ne nous soumets pas à la tentation..de passer la main dans une si magnifique chevelure"...lol
cet envoi étant en message privé, je ne publierai pas les images
en fait, elle aussi se retrouve aprés des colorations naturelles les cheveux fort secs
ces colorations naturelles étant à base de henné colorant ( lawsonnia innermis) et, dans ce cas, d' indigo; elle est obligée de refaire régulièrement ses racines
et elle se pose la question de laisser tomber les colorations à base de henné ( toutes les colo naturelles le sont) pour assumer une transition vers sa couleur d' origine au moyen de colorations semi permanentes
le seul problème étant que ces colorations semi permanentes, et justement pour s' en aller progressivement au fur et à mesure des shampoings, sont composées de corps gras solides dans lesquels sont répartis les pigments
un peu comme une peinture à l' huile,sauf que c' est une huile qui ne se liquéfie qu' au delà de 35°c
et qu' en en enrobant le cheveu, on provoque une occlusion grasse, avec une forte sécheresse capillaire
là, trés chère, vous risquez de tomber de Charibde en Sylla...
maintenant, reste la solution chimique: bourrer le cheveu de colorant organique ( la chimie, pas bio du tout) que l' on fait révéler au moyen d' eau oxygénée, et en milieu basique( ph élevé, obtenu par une ethanolamide, un trés gros mot)
en un mot, on risque de cuire le cheveu
eh oui, il n' y a pas de solution pure et parfaite... et pour vous aussi, je ne puis que recommander de faire les racines tous les 6 semaines à 2 mois et de vous tenir ensuite éloignée des actifs gainant longs à éliminer ( henné neutre, sidr), ainsi que des soins bourrés de corps gras ( dits hydratants par les fabricants)