un recette surprenante, mais danger et phytothérapie
la lectrice Mi me fait part d' une tradipratique inuit pour se raidir les cheveux: faire un shampoing de cendres animales ( ils vivent dans un environnement dépourvu de végétaux, et ne rencontrent que des carnivores)
cette pratique me laisse un peu perplexe, lesdites cendres ne devant se composer que d' oxydes des minéraux présents dans ces animaux, donc avec trés peu de potasse ou de soude
et donc avoir peu de pouvoir lavant ( il vaut mieux que les températures restent basses; 2°c dans un igloo)
toutefois une recette assez proche fut employée dans l' industrie pour décolorer et désodoriser: le noir animal
à savoir la poudre d' os calcinés, utilisée pour filtrer les solutions aqueuses
dans le désespoir de ses bébés cheveux qui s' obstinent à pousser frisés, elle se propose de transposer cette pratique; ce que je déconseille fortement, cer les cendres disponibles sous nos climats sont des cendres végétales
et les cendres végétales sont particulièrement riches en potasse caustique; quand on les met en solution, le liquide se colore en jaune et on le recommande pour l' usage de la machine à laver
cette solution jaune, c' est une solution de potasse caustique ( KOH), connue pour bien dissoudre les cheveux et la peau; d' ailleurs, je refuse pour ma part d' en employer dans le lave linge ( vous viendrait-il à l' idée d' y mettre de la soude caustique? )
origine photo: comment-economiser.fr
par ailleurs, je vais faire bondir les écolos purs et durs !!!
tant qu' elle ne touche qu' aux plantes libérées, ça ne pose de problème de conscience qu' au tiroir caisse des officines
mais je rappelle que, comme tout ce qui est efficace, les plantes présentent parfois des effets secondaires, et que je considère les derniers représentants légaux de cette profession ( il n' est que de parcourir La pharmacie du bon Dieu de monsieur Bardeau pour comprendre que leur système médical date de plus d' un siècle) comme des gens dépassés par le progrès des connaissances médicales ( même en 1941)
Dieu merci, la botanique médicale, avec références dans le paradigme actuel est aujourd' hui bien enseignée aux préparateurs en pharmacie ( je n' en dirais pas autant de leurs patrons...)
et j' ai plus confiance en celles de mon officine habituelle qu' en un enseignement traditionnel, ne tenant guère compte que des symptomes et pas des pathologies !!!
et, au delà des pures indications de confort ( bobologie), je m' adresse ( rarement, merci pour moi) au médecin au moins pour un diagnostic et savoir quelle classe thérapeutique prendre