deux euros vingt six cents

c' est le prix payé pour l' assortiment suivant: 2 petites barettes, 4 pinces à half tail, 8 mini pinces à cheveux et un paquet d' élastiques à cheveux sans attache métallique

le tout dans un magasin Zeeman ( textile et bazar à pris cassé de la Hollande au Nord de la France)

les barettes sont bien en acier avec un placage de polyacétate de cellulose

les pinces sont également pinces que celles des boutiques, et les élastiques ressemblent étrangement à ceux de l' hypermarché

car de toute évidence, ils proviennent des mêmes fournisseurs chinois présents sur les mêmes salons à Shangaï

alors, vous voyez les armées de pôvres travailleuses chinoises à y passer la nuit pour un bol de riz...le couplet sur l' exploitation ( en oubliant qu' un salaire se compte moins en conversion euros qu' en le pouvoir d' achat local pour le travailleur...)

et bien, ça, c' était le passé

car, avec la crise de 2008, le gouvernement chinois a fait augmenter les salaires pour créer un marché intérieur

et les ouvriers travaillent toujours 72 heures par semaine, mais payées 230 euros par mois

là, les patrons chinois se sont mis à s' équiper de machines et à licencier en masse leurs ouvriers; au lieu de faire presser manuellement la feuille de polyacétate, ils le font faire par des vérins ; ça piaille pas, ça travaille 168 heures de la semaine et c' est payé en kilowatts

quant aux ouvrières, elles furent priées de retourner à la campagne faire et élever leur enfant unique; biens bons, ces capitalo-communistes !!!

quand c' est vendu dans une chaine dure sur les prix, l' assortiment est réduit et le prix modéré

quand c' est pour l' hypermarché, je vous laisse déduire la marge minimale

et pour la vente internet ou en boutiques.....

toutefois, je doute que ça dure autant que les contributions ; malheureusement, Alain Peyrefitte, trop occupé à se cramponner aux bois de justice, ne put pas écrire le second tome: " Quand la chine se rendormira"

et nous verrons demain ( si mon appareil photo vaut bien délivrer les clichés...ce fut pénible ce soir) quel usage on en peut faire sur un dégradé courant des hommes en pousse

le modèle est une demoiselle dont la coiffeuse a massacré les possibilités de coiffure par un dégradé excessif ( que voulez vous, elle croit que les cheveux attachés font perdre la cliente...)