la réparation des cheveux abimés
surtout par des années de mauvaises pratiques: lissages à répétition, colorations ( et certaines les accumulent...)
à ce sujet, toute coloration permanente conventionnelle s' accompagne d' un péroxyde pour préalablement éclaircir, puis fixer la couleur
et c' est là que l' industrie vous attend ( puis le coup' tif qui vous rève la coupe pixie...)
à la demande de Chedia, laquelle n' est pas la seule désespérée de l' état de ses cheveux, nous avons vu deux innovations à protocole compliqué: le subtil keratine et le tokio inkarami
bien sur, tout le monde sachant que le cheveu, c' est de la kératine, on vous propose de la kératine; comme elle ne se dissout pas, on l' hydrolyse
donc, vous ne risquez pas de vous mettre de la kératine dans les cheveux... une soupe de peptides et acides aminés liquide et bien lessivable...
un cheveu abimé, c' est souvent un cheveu dont les écailles de surface sont disjointes; tout ce que la cosmétique poura faire, c' est de tout recouvrir d' une gaine qui rend l' aspect lisse et évite d' envoyer vite fait aux égoûts la " kératine"
pour ça, on utilise soit les géloses qui sèchent ensute; en un mot, une colle à papier peint ( hydroxyXXXyl cellulose); pour s' en débarasser, il faut une eau vinaigrée pausée quelques minutes
mais aussi, car ça donne un aspect lisse, des cires ou des céramides: une cire associée à un amide ( sel d' acide organique et d' ammoniaque), cette céramide collant à la kératine
malheureusement, les céramides, comme les corps gras solides, font du démêlage humide un supplice ( le casque à vapeur, ça aide...)
donc, on ajoute la blinde en démêlants: des ammoniums quaternaires ( quats) ou des silicones pour lubrifier
les silicones étant des graisses hydrophobes et non épaississantes à l' air, trés appréciées de celles qui veulent se lisser les cheveux ( on ne refrise pas à l' humidité)
malheureusement, ce traitement empêche également l' eau de pénétrer dans le cheveu; bonjour la deshydratation!!!!
que l' on nomme en salon " sécheresse" pour encore appliquer des gras!!! ( puis, proclamant le cheveu pourri, on sort les ciseaux)
et je ne vous parle pas de monstres chimico plastiques qui nous arrivent.... exemple vinyldimethycone/dimethicone copolymer
et ce, même dans les soins en salon, le tokio inkamari étant un moins pire, car, ne voulant pas raidir les cheveux, il gaine moins que le lissage brésilien ( il ne lisse pas, mais la cliente utilise chaque jour son GHD)
d' ailleurs, sa durée est moitié moindre
car tous ces traitements provoquent une occlusion capillaire ( difficulté à s' en débarasser par le shampoing) dont le fabricant fait un argument de vente ( ça dure)
face à ce triste tableau, nous proposons comme solutions
arrêter les mauvais traitements, et accepter sa nature de cheveux ( je sais, c' est dur pour beaucoup...)
on hydrate avec des proteines hydrolysées ( phytokeratine), plus de la glycerine ou du gel d' aloe vera
on gaine avec un gel gainant naturel: (carraghénane à 0,5% ou silicone végétal), dilué à 10% dans les préparations en leave in
pour lubrifier, une trés fine pellicule d' huile de table ( tournesol, colza ou soja)
soit quelques gouttes dans les mains mouillées, puis application sur les cheveux essorés ( merci Nouillémie)
soit quelques gouttes dans 1/2 bouteille d' eau tiède; on agite, puis on mouille les cheveux avec avant le shampoing (merci, les jardinières capillicultrices)
et quand on a du mal à démêler, une solution soit 0,2% honeyquat, soit 0,1% cetac 30 ( cetrimonium chloride) additionnée de 0,6% de cosgard ( geogard 221) en spray sur la brosse
le cetac se vend aux usa et au canada, et le cosgard s' y nomme geogard 221
on voit la fibre compacte entourée par la cuticule ( écailles)
on constate qu' il est quasi impossible de faire pénêtrer un actif réparateur au coeur de la fibre, quoique proclament les marques depuis 50 ans !!!!